MAIS DIT MOI KESKISSON DEV'nu LES VERTS DE 76 ?

Publié le par kamel

Que sont devenus les Verts de 1976 ? Claude LADRET 



ASSE
Que sont devenus les Verts de 1976 ?
Claude LADRET , 01men., le 10/01/2007 à 17h35
Les héros malheureux de la finale de Glasgow, disputée le 12 mai 1976 contre le Bayern de Munich (0-1), n’ont pas tous connu la même destinée. Après avoir fait vibrer la France et descendu les Champs-Elysées, certains sont restés dans le milieu du football, d’autres ont tourné la page. Trajectoires.
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L'équipe de Saint-Etienne contre le CSKA Sofia en 1976.
Les Verts de la belle époque au grand complet, 30 ans après.
 

 


Ivan Curkovic : le milliardaire

La plus belle reconversion. Joueur, il avait acheté des terrains marécageux en Floride qui sont, par la suite, devenus constructibles. Une plus-value monumentale à la revente. Le Yougoslave est devenu immensément riche. Aujourd'hui, il travaille toujours pour le compte d'une entreprise de travaux publics et assume également, depuis 1989, la présidence du Partizan de Belgrade. Membre de la commission technique de la Fifa et du comité olympique yougoslave, Ivan le terrible, fait chevalier de la Légion d'honneur par Jacques Chirac, porte aussi la casquette de consul honoraire... des îles Seychelles en Yougoslavie.


Pierre Repellini : l'homme des dossiers

Après avoir longtemps tenté sa chance comme entraîneur, au Red Star puis à Saint-Etienne, il a décidé de ranger ses crampons pour occuper le poste de vice-président de l'Unecatef (Union nationale des entraîneurs et cadres techniques du football). L'homme est également délégué de l'équipe de France auprès de la Fédération française de football (FFF). Des terrains aux dossiers avec le ballon comme seul horizon. Egalement consultant télé.


Oswaldo Piazza : un Hercule au repos

Une trajectoire chaotique. Quelques incursions dans le milieu du foot en tant qu'entraîneur en Argentine puis au Pérou, le défenseur des Verts, devenu chauve, est actuellement détaché par Saint-Etienne en Argentine avec pour mission de recruter les jeunes talents locaux. Sans grand succès il faut bien le dire. Il y a deux ans, celui que ses partenaires appelaient Hercule a proposé un plan de restructuration au président stéphanois qui a été refusé. Depuis, il végète entre l'Argentine et la France en attendant des jours meilleurs.


Christian Lopez : l'homme à la Porsche

Après avoir mis un terme à sa carrière de joueur à Montélimar, le roi des tacles à l'anglaise a connu une passe difficile. Agent commercial, vendeur de photocopieuses puis de placements financiers, le défenseur, sans le sou, a même du vendre ses maillots pour vivre. Celui qui, à l'époque ne roulait qu'en Porsche, travaille désormais au service des sports de la mairie du Canet-Rocheville.


Gérard Janvion : résurrection aux Antilles

Ou la grande désillusion. Pendant de très nombreuses années, l'Antillais a erré, au sens propre comme au sens figuré dans les rues de Saint-Etienne. Démuni, pratiquement abandonné de tous, Gérard Janvion a fini par rebondir sur son île après une courte escapade en tant qu'entraîneur à La Réunion. Aujourd'hui, il a intégré le staff technique de la Ligue de la Martinique. Sélectionneur adjoint, il est également responsable des Espoirs.


Dominique Bathenay : au pays de l'or noir

Il a terminé sa carrière de joueur au PSG en 1985 après avoir remporté cinq coupes de France et trois titres de champion de France. Ensuite, la plus grosse frappe du championnat a effectué un long tour de France en tant qu'entraîneur à Sète, Reims, Choisy-le-Roi, Saint-Etienne, Sedan et Nîmes avant de partir au Maghreb puis... aux Seychelles. Aujourd'hui, « Babate » officie aux Emirats arabes unis où il est l'adjoint de Bruno Metsu aux commandes de l'équipe nationale.


Christian Synaeghel : le bijoutier

Il est l'un des rares de la bande à avoir complètement tourné le dos au football. Depuis sa retraite de joueur, le milieu de terrain stéphanois, l'homme qui savait si bien tomber dans les surfaces de réparation, gère une entreprise de joaillerie à Veauche, non loin de Saint-Etienne. Depuis ses exploits sur les terrains, on n'a plus jamais entendu parler de lui.


Jacques Santini : « la grande muette »

Celui qui ne souhaitait jamais s'exprimer et qui déteste plus que tout les médias. Il a été entraîneur de Lisieux, Toulouse, Lille et Sochaux avant de s'imposer à Lyon, club avec lequel il a remporté la coupe de la Ligue en 2000 et le titre de champion l'année suivante. Devenu sélectionneur national, sans grande réussite puisque les Bleus seront éliminés en quarts de finale de l'Euro 2004, puis patron technique de Tottenham où il n'a jamais pu s'adapter, le « grand Jacquot » est revenu en France, à Auxerre, mais a quitté rapidement son poste en désaccord avec la direction. Depuis, il est au chômage.


Jean-Michel Larqué : le journaliste

Il a entraîné quelques mois le PSG avant de vite comprendre que ce métier n'était pas fait pour lui. Le capitaine des Verts a trouvé alors sa voie dans la presse. Longtemps rédacteur en chef de Onze Mondial , toujours commentateur sur TF1 lors des grands événements du foot, Larqué assure aussi de nombreuses chroniques et une émission dominicale sur RMC. Quand il lui reste un peu de temps, il s'occupe également de stages de foot pour les jeunes à Biarritz ou de l'entraînement personnel du rugbyman Dimitri Yachvili.


Patrick Revelli : le commercial à la cravate

Il s'est longtemps posé la question de savoir ce qu'il allait faire de sa notoriété. Un moment responsable du centre de formation des Verts, « le Gaulois », surnom hérité de son imposante moustache, est ensuite parti au Qatar assurer son avenir financier où il fut responsable de l'équipe nationale des moins de 18 ans. Aujourd'hui, on l'a catapulté au service commercial des Verts. Son rôle ? Aller chercher les joueurs pour les amener après les matchs au salon VIP du stade Geoffroy-Guichard. Particularité, il possède la cravate du club...


Hervé Revelli : à la recherche du temps perdu

Il a un temps travaillé pour le reclassement social pour le compte du conseil général de la Loire mais n'a jamais oublié le football. Entraîneur au Qatar puis en Algérie, le double meilleur buteur du championnat (1967 et 1970), cinq fois vainqueur de la Coupe, sept fois champion de France, dirige actuellement l'équipe de Beaurepaire dans l'Isère mais ne se satisfait guère de cette situation.


Christian Sarramagna : l'Africain

Le gaucher fou. Un talent unique mais trop inconstant pour devenir une icône de l'ère stéphanoise. Il a entraîné de nombreux clubs dans de petites divisions en France avant de tenter sa chance, par deux fois, au Mali en tant que sélectionneur national. Désormais, il officie à Sète mais ne désespère pas de repartir un jour sur le continent noir.


Dominique Rocheteau : le moralisateur

« L'ange vert », l'idole de toute une génération s'est essayé au métier d'acteur, mais l'homme Rocheteau était trop introverti pour pouvoir s'exprimer pleinement dans ce nouveau jeu de rôle. Aujourd'hui, il est devenu président du Conseil national de l'éthique au sein de la Ligue nationale. Une institution qui « réprimande » les mauvais gestes sur les terrains de football ou les propos déplacés des uns et des autres dans la presse. Un truc qui ne sert à rien.... Il gère également un centre de vacances pour les jeunes près de Royan.


Robert Herbin : le retraité heureux

L'entraîneur mythique dit le Sphinx. Celui qui n'aimait pas s'exprimer ou qui le faisait contraint et forcé avec parcimonie, tient une chronique, Le billet de Robby, chaque mardi dans Le Progrès. Il y analyse tous les matches des Verts auxquels il assiste depuis que ses hanches - il a été opéré avec succès récemment - ne le font plus souffrir. Une retraite heureuse.

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